King and queen of the night

Dévorantes, les lèvres qui glissaient le long de mon cou ne semblaient pas lassees de goûter à ma peau. Les souffles chauds qui s'échangeaient et s'entremelaient ne faisaient qu'ajouter à cette ferveur qui nous prenaient depuis plusieurs mois. J'étais encore jeune, mais je savais ce que je faisais. J'y prenais plaisir, aimant le danger que représentait ce travers que j'entretenais. Le corps collé. Serré dans cette étreinte, je me laissais allée à un plaisir brutal, bestial et primaire. L'autorisation qui avait filé de mes lèvres avaient suffit pour allumer la flamme de mes deux partenaires, les batteurs de l'équipe de Quidditch de Serdaigle avaient obéi sans rechigner à celui-ci, visiblement excité à l'idée de se faire une partie de jambes en l'air au sein même des douches du stade.
Mes lèvres avaient embrassés les leurs, mes mains posées sur leurs corps vinrent tendre celui-ci encore plus et ce, jusqu'à ce que je fus soulevée par l'un d'entre eux qui me plaqua contre le second.
Les douches des vestiaires allaient se souvenir de cette après-midi loin d'être très catholique. Mes deux partenaires non plus, n'oublieraient pas ce dernier partage charnel. Nos gémissements se faisaient entendre, résonnant contre les murs et se répondant tandis que la danse se faisait en coeur, presque trop parfaite pour être vrai. Trop simultanée. Trop synchronisés. J'avais fini par attaquer la peau de mes deux partenaires, laissant ma marque sur leurs cous et dos. Je m'agrippais à leurs muscles saillants grave à mes ongles, les laissant jouir de ce jeu plus que pervers que j'avais mis en place. A peine le jeu dit-il terminé, ensemencée, je fis ce que je savais le mieux faire : je les plaquais tous les deux leur informant qu'ils n'avaient pas respecté les règles que j'imposais. L'un se vexa, l'autre supplia. Je fis non de la tête. De toute façon, ils ne seraient plus là l'année prochaine et je ne comptais pas reprendre d'amants au même de Poudlard. «Tu es amoureux. Tu as brisé la seconde règle que j'impose. Quant à toi Stephen, tu poses bien trop de questions sur qui je fréquente. La jalousie est la première et la plus importante de mes interdictions.» j'haussai les épaules avant de me rhabiller et sortit de leur vestiaire… pour tomber nez à nez avec Sirius. Un petit sourire aux lèvres. Je me doutais bien qu'il avait entendu les gémissements, mais pas la conversation. «Non. Je n'ai pas changé d'avis Black.» Et je le dépassa pour rejoindre mon prochain cours. Le laissant en plan au stade de Quidditch. Après tout, il ne pouvait rater ses entraînements.

Ce fut donc avec une aisance et un don presque affolant que je m'étais mise en tête d'éviter le sorcier. A chaque demande, il eut la même réponse: non. Il pouvait insister comme il le désirait mais je coupais toujours court à la conversation, incapable de répondre autre chose que non. Je ne donnais aucunes explications, je me contentais de refuser, tout simplement, évitant alors de le regarder dans les yeux. Depuis que je m’étais rendue compte qu’ils changeaient de couleurs lorsque je le regardais, j'appréhendais juste, de lever mon regard vers celui-ci. Je fixais souvent un point dans son dos, ou sa cravate. Ce fut donc durant un mois, je réussi à maintenir ce petit manège et ce, jusqu’à cette fameuse soirée organisée par Poufsouffle. Nous étions fin octobre et ils venaient de lancer une soirée illicite pour fêter Halloween moldu. Évidemment, l’organisation se fit dans un grand secret et nous nous étions tous retrouvés par magie dans la salle sur demande sans que 90% des personnes présentes ne comprennent ce qu’il se passait (surtout, où ils se trouvaient vraiment). On m’avait rapidement expliqué le concept de cet événement et j’avais fini par accepter de signer le parchemin qui promettait de tenir le secret, mais aussi de laisser la salle sur demande choisir mon costume. Les organisateurs semblaient l’idée drôle. Soit.
Le soir, je laissa Victoire se rendre à la soirée sans moi, lui assurant que je viendrais dès que je finirais d’entretenir mes tentaculas dans les serres de botanique. J'ai pris avec moi de quoi me rouler des joints à même ma petite production que je comptais un jour présenter aux ASPIC, et me mis en chemin 2 heures après Vic. Une fois sur place, je passais la barrière de protection de la soirée et laissa une petite grimace en voyant mon costume. Je pris mon temps pour trouver ma meilleure amie et vint m’installer à ses côtés. «Sans commentaires.» Lui dis-je en premier avant de mettre sur mon visage le masque obligatoire et de me rouler un joint.
J’étais bien défoncée lorsque l’on décida d’aller danser sur la piste de danse et surtout, lorsque je sentis une main venir se glisser sur ma hanche pour m’attirer plus loin… Lorsque je levai mes yeux roses vers la personne qui me tenait, j’us un soupir. Ne disant rien, je portais plutôt à mes lèvres mon 4éme joint.

Un mois. Un mois qu'elle m'avait laissé braver cet interdit que nos maisons nous fixaient et notre éternelle rivalité également.

Et un mois que j'étais aussi demandant qu'un jeune chiot.

Vous vous dites sûrement que Sirius Black n'a que faire d'une petite minette de serpentard quand il peut avoir n'importe quelle fille de Poudlard à ses pieds, non? C'est vrai que j'étais allé voir ailleurs depuis, mais je ne pouvais m'empêcher de trouver les performances de mes partenaires...vraiment à chier. J'adore dominer, mais cette fille...Elle avait réussi à réveiller un nouveau désir en moi: celui de me soumettre. Et chaque nuit, mes rêves étaient hantés de sa voix, m'ordonnant de tout faire pour l'emmener à la jouissance. Je savais qu'elle fréquentait pas mal de mecs, dont beaucoup de mes camarades de Quidditch. Les gémissements dans les vestiaires étaient fréquents, même si je ne voyais pas le visage de ses amants. Il me fallait une deuxième fois, comme une drogue que je débutais.

Cette fameuse soirée des poufsouffle, j'y avais agrée évidemment. Bon l'idée des déguisements étaient débiles, mais n'est pas un maraudeur celui qui n'accepte pas les défis. C'est évidemment avec James, Remus et Peter que j'avais franchi la porte sans aucun soucis. Le fou rire avait été complètement garanti. Remus avait hérité d'une tenue de vieux mage, Peter était habillé en citrouille, quand à James, le costume de pompier lui seyait plutôt bien. Quand ce fut mon tour, le regard des filles ne me rata absolument pas.

- Eh bah! T'en as de la chance! entendais-je James pester.

Je baissais les yeux....pour tomber sur une toge digne des dieux olympiens. Une couronne de laurier entourait mes cheveux et mon torse...était nu. Immédiatement, je fus entourée de jeunes femmes ce qui fit rire Remus.

- Je vous l'avais dit les gars! Je suis un dieu! riais-je.

- Un dieu du sexe on sait! continua James semblant chercher quelqu'un du regard.

La fête continua de battre son plein pendant un moment et la boisson vint à moi plus rapidement que je ne le pensais. La piste de danse fut mon amie, jusqu'à ce que je la vois.

Sulpicia.

Ni une, ni deux, je la tirais dans un coin. Persuadé qu'il fallait que je tente ma chance. Cependant, en croisant mon regard, elle détourna les yeux, attaquant son joint.

- Tu devrais pas autant fumer à ton âge, Carrow.

Lui piquant son joint, je tirais quelques taffes, avant de lui rendre. Plaçant ma main contre le mur, je vérifiais alors que personne de connu ne nous observait.

- J'ai entendu ta petite conversation avec les batteurs de serdaigle. Alors comme ça ils ont transgressé tes règles? Il semblerait que ce ne soit pas mon cas...

Tirée dans un coin par Sirius, je fini par me retrouvée coincée entre les mains du sorcier qui avait au passage, bien vérifier que personne ne nous regardaient. Je ne craignais que peu de reconnaissance avec le masque ridicule que je portais. Mes yeux bleutés s’étaient tournés sur le côté afin d’éviter de regarder Sirius droit dans les yeux. Je soupira en levant les yeux au ciel lorsqu’il me fit la remarque concernant ma consommation. Répondant par une petite moue, je le laissais prendre mon joint entre ses doigts pour en tirer une taffe… Tandis que je remontais peu élégamment ma poitrine serrée dans le corset de mon costume de fée, très moulant, très transparent et couvrant peu de chaire.

-On t’a demandé ton avis Black? Tu feras attention, je crois que ta petite groupie collante est déjà en train de te chercher.
Crachais-je en reprenant mon joint et en tirant une nouvelle fois dessus. Mes yeux, cette fois-ci rosées se relevèrent enfin vers le brun. Vêtu d’une toge et des accessoires allant avec, il incarnait malgré lui un dieu grec. Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres. Sa petite remarque sur mes relations qui ne le regardaient pas, me fit légèrement rire, encore plus lorsqu’il en vint à parler de mes règles.
- Monsieur Black s’ennuierait-il au lit depuis qu’il a gouté à l’expérience de mes cuisses? Je ne savais pas que tu fantasmais sur les dominatrices.
L’une de mes mains se releva vers lui, frôlant du bout des doigts son torses dénudés. Un geste qui, je le savais, avait tendance à en exciter plus d’un. Une caresse sensuelle. Une caresse tentatrice. Une caresse chaude.

- Je crains malheureusement que les dieux et les fées ne viennent du même monde.
Finis-je par lâcher en retirant ma main de son torse, tirant une nouvelle fois sur mon joint et soufflant ma fumée sur le côté. Je me rapprocha alors de lui, collant ma poitrine contre sa peau, glissant mes lèvres au creux de son oreille. Sirius ne savait vraiment pas avec qui il faisait affaire. Je le chauffais et pas qu’un peu. Je jouais avec ses hormones d’ado, usant de ma propre perversion pour juste le rendre fou. Au fond, je savais que j’allais simplement lui refuser encore et encore ce qu’il désirait : que je le monte encore une fois.

- Que sais-tu de mes règles? Je ne peux faire confiance à quelqu’un qui aime les transgresser aussi souvent que je change de partenaire de baise. Avais-je soufflé avant de me reculer et de déposer mes deux mains sur son torse pour le repousser légèrement en arrière. Si tu le veux bien maintenant, j’aimerais finir de me défoncer avant d’aller croquer ma prochaine proie.

Elle était en face de moi et le fait qu'elle ne me regarde pas dans les yeux m'indiquait bien qu'elle ne voulait pas succomber. Sauf que j'étais le roi pour ce genre de choses. Le dieu même.

Elle remonta alors sa poitrine, tandis que je lui volais une taffe. Des tentaculas? Toujours aussi plaisant.

-On t’a demandé ton avis Black? Tu feras attention, je crois que ta petite groupie collante est déjà en train de te chercher.

- T'es bien au courant pour une fille qui n'en a rien à foutre de moi.

Ses yeux rosés se relevèrent vers moi. Le rose, couleur de la séduction. Elle eut un sourire qui me fit étrangement plaisir et me donna une envie presque soudaine. Cependant, il fallait jouer.

- Monsieur Black s’ennuierait-il au lit depuis qu’il a gouté à l’expérience de mes cuisses? Je ne savais pas que tu fantasmais sur les dominatrices.

- Moi non plus. Tout comme je ne savais pas que le costume de fée te donnerait plus l'air d'un bonbon qu'autre chose.

Je frissonnais malgré moi à sa caresse, tandis que je lui souriais mutinement. Elle devait sentir que les muscles étaient plutôt....présent.

- Je crains malheureusement que les dieux et les fées ne viennent du même monde.

- Oh quel dommage, moi qui voulait jouer au dieu de la luxure et t'enlever ce costume trop serré pour que tu sois plus à l'aise avec tes amants.

Elle commença alors son manège, tandis que je tentais de rester serein. Allez Sirius, tu peux la faire succomber!

Que sais-tu de mes règles? Je ne peux faire confiance à quelqu’un qui aime les transgresser aussi souvent que je change de partenaire de baise.

Eh bien, parce que tu sais que je ne tomberai jamais amoureux de toi et que...je suis un petit chiot obéissant quand je veux. Il y a une différence entre le sexe et la vie, ma belle. soufflai-je , avant de me faire pousser contre un mur. J'eus un petit sourire en lui montrant les sachets que j'avais dans la main.

- C'est ça que tu cherches?

- Tout le monde est au courant pour Rory. Elle le crie sur les toits que tu es à elle. Tu devrais peut être penser à te la faire.
Me contentais-je de répondre, mes yeux rosés planté dans les siens. Je pouvais voir la une nouvelle tentative de sa part de se glisser une nouvelle fois entre mes cuisses. Mais l'idée, bien qu'elle était tentante, restait une très mauvaise pensée. Dangereuse surtout. Et si Regulus venait à l'apprendre ? Si nos parents le savaient, ils n'hésiteraient pas à nous fiancer de force et à user de sortilège interdit pour nous faire passer la bague au doigt. Alors certes le Black avait des avantages, tel que son physique plus qu'agréable à grimper et déchirer, une peau douce et maleable, mais c'était surtout le fils renié, le petit mouton noir, celui qui restait chez ses parents par forces et non par choix. Je n'avais vraiment pas envie de finir ma vie avec quelqu'un qui allait me donner du fil à retordre. Au moins avec Reg nous étions en accord sur une chose : nos fiançailles seraient bénéfiques aux deux. Nous serions libres de nos fréquentations tant que celles-ci restaient discrètes.
Il jouait. Du moins il essayait, tournant autour des barrières que j'avais mise en place, je le dis frissonner avec mon simple contact. J'étais connue pour ma maladresse et ma froideur, mais de cette maladresse j'avais fais de mon touché une arme des plus fatales pour mes opposants masculins.

- Un bonbon? Répétais je amusée. Le genre que tu aimerais vienne te dévorer ?
J'étais décidément joueuse, la drogue qui coulait dans mon sang me jouait bien des tours et me rendait un peu plus .. docile? Facile d'accès? En temps normal je l'aurais juste renvoyer sur les roses, je n'aurais pas pris le temps de jouer avec ses hormones. Une caresse, un frisson, un sourire mutin. Sirius jouait autant que moi. Il insinua qu'il ne désirait que se mettre à mon service pour m'aider à être plus confortable pour les autres. J'eus un petit rire amusé tandis que ma main continuait de le faire frissonner. Celle qui tenait mon joint vint tirer dessus une nouvelle fois pour le terminer. D'un geste de la main toute trace de sa présence disparaît.

- Un dieu de la luxure? Vraiment? J'en connais aucun, mis à part moi. Répondis-je avec une petite moue et remettait en question les performances de tous ceux avec qui je jouais. As-tu peur que j'étouffe? Il n'y a rien de plus agréable qu'une poitrine bien serrée et soutenue. Tu devrais le savoir non? Tiens… lançais je en changeant de sujet. Ma tête commençait à avoir du mal à suivre. Rory t'a confondu avec Regulus.
Je m'amusais bien trop de la situation, glissant mes yeux dans son dos avant de finir par le repousser et le coller contre le mur. Il sortit de sa poche des petits sachets de drogues, me les exhibant. Je glisa une main entre mes seins. Les sachets que j'avais coincés dans mon corset avaient disparu. Mais les avais-je tous depuis le début ?

- Obéissant ? Répondis je en laissant le mot en suspens. Mes yeux ne quittent pas mes petits sachets. J'essayais de réfléchir à la manière dont je pouvais récupérer ma petite récréation personnelle, et sans le vouloir j'assumerais mes règles. Ne pas être jaloux, ne pas poser de question, ne pas tomber amoureux, ne pas s'attendre à être exclusif… ne pas me marquer où se faire laisser tomber après être devenu accro.
Et je tandis la main pour essayer de récupérer mes biens. Mais pour cela, il avait fallu que je me colle contre lui, son dos au mur, ma poitrine conte son torse nu, et je me mis sur la pointe des pieds pour tenter de les attraper. Mon visage était proche du sien. Ce qu'il était agaçant à être aussi grand !

- Tout le monde est au courant pour Rory. Elle le crie sur les toits que tu es à elle. Tu devrais peut être penser à te la faire.

Me faire Rory? Elle était folle ou quoi?

- Ah les rêves, c'est bien beau...mais je préfère les poitrines plus...fermes.

Je continue de jouer, comme je sais bien le faire. Nous nous envoyons des piques également. Cependant, le désir est là...dans un certain sens. J'avoue, la vue sur sa poitrine est très agréable.

- Un bonbon? Le genre que tu aimerais venir dévorer ?

Possible. J'adore le sucre. dis-je en caressant doucement son bras au passage. J'enchaine sur nos costumes et insiste sur le fait que je serai prêt à l'aider à enlever ce costume si serré.

- Un dieu de la luxure? Vraiment? J'en connais aucun, mis à part moi.As-tu peur que j'étouffe? Il n'y a rien de plus agréable qu'une poitrine bien serrée et soutenue. Tu devrais le savoir non? Tiens… l Rory t'a confondu avec Regulus.

Cependant, je n'y prête pas vraiment attention, réussissant par stratagème à lui prendre sa drogue. Nous enchainons sur ses règles. Elle ne s'aperçoit pas du subterfuge. C'est excitant.

- Obéissant ?Ne pas être jaloux, ne pas poser de question, ne pas tomber amoureux, ne pas s'attendre à être exclusif… ne pas me marquer où se faire laisser tomber après être devenu accro.

- Exact.

Elle finit par se coller à moi, essayant de prendre sa drogue, tandis que je la tenais de plus en plus haut. Nos visages étaient proches et mon regard malin se posa dans le sien très rapidement encore.

- Offre-moi une énième fois et je te la rendrais. Sinon, je pense que je me ferais un plaisir de fumer tout ça dans un bon roulé, tout seul...ou avec James voir Rory. Ils doivent apprécier ce genre de choses..

Je levai les yeux à sa remarque sur les poitrines plus fermes. Sirius était un coureur de jupons reconnu, je ne doutais pas qu’il avait certains critères. Ma tête s’embrumait de plus en plus, c’était un état que ‘avais recherché pour enfin réussir à me détendre et surtout, ne plus penser à rien. Coincée contre le mur et le sorcier, j’observais la foule, et sans le vouloir, je m’assurais que personnes n’ait l’idée de nous observer. Il joue, comme toujours, c’est dans sa nature de jouer avec les filles, encore plus lorsqu’il tente de se glisser entre les cuisses d’une demoiselle. Les miennes étaient fermées depuis la dernière fois, et le Black s’était mit au défi de réussir à me convaincre de me laisser le reprendre encore une fois. Allait-il seulement y arriver ? Peut-être, je commençais à être en dehors de mes moyens pour pouvoir correctement réagir. Ses yeux finirent par descendre sur ma poitrine, je le sentais et lorsque je détourna enfin mon regard bleuté vers celui-ci, il exprima une couleur rosée : celle de l’état de mon cerveau.

Ses doigts caressent mon bras avec douceur, il cherchait assurément un moyen d’obtenir toute mon attention, avouant qu’il aimait le sucre. « Hum. » Répondis-je simplement avant que la conversation ne tourne vers nos costumes. Je me moque de lui durant quelques instant avant qu’il ne réussisse à prendre ma drogue et à la maintenir bien trop haut pour moi. Je grogne de mécontentement avant de lui répondre sans m’apercevoir de son petit jeu. Etait-ce encore dans mes moyens pour y arriver ? Non, absolument pas.
J’énonçais mes règles, les déblatérant alors que je me mettais sur la pointe des pieds pour tenter d’attraper mes petits sachets. Il assura qu’il était capable de ne pas être possessif ou jaloux. J’us un petit rire amusé, un rire un peu trop réel et enfantin en même temps, un rire qui m’allait bien et ce malgré moi. Me collant à lui, je posa une main sur son torse dénudé et essaya de prendre le sachet de l’autre. Mais Sirius leva encore plus le sachet, réclamant une autre partie de jambe en l’air contre le retour de ma drogue. J’us un soupir las. « Tu es le frère de mon fiancé. N’est-ce pas la meilleure raison pour refuser ? » Demandais-je avant de perdre l’équilibre et de m’écraser dans les bras de Sirius. Définitivement collée contre lui. « C’est bas de profiter de mon état pour jouer de la sorte… » Lui soufflais-je alors que j’étais bien bien trop proche de lui, mes yeux plongés dans les siens.

Ce petit jeu était désormais un de mes favoris. Et j’aimais les femmes qui me résistaient bien plus que celles qui me tombaient tout cuit dans la bouche…ou plutôt sur la queue. En tant que capitaine de quidditch, il était pas rare que je fasse une ou deux parties de jambes en l’air après mes matchs ou….durant la semaine. Ouais, une addiction pire que l’alcool disons le.

Les échanges entre Sulpicia et moi sont toujours des plus piquants. Je tiens sa drogue bien assez haut pour que nos deux corps chauds se frottent. Elle finit par rire. Un rire que je n’avais jamais entendu, mais qui je devais le dire, lui allait bien. Sa main se posa sur mon torse dénudé, tandis que je continuais de sourire malignement.

- Cela ne t’as pas empêcher de m’accorder la première fois, je te rappelle. Et qui sera au courant après tout? Un secret reste un secret.

Tandis qu’elle s’écrasait dans mes bras, nos regards se croisèrent et ses pupilles changèrent légèrement de couleur. Un rose plus brillant. Je ne répondis pas, me contentant de lui offrir un baiser sensuel, en profitant pour mordiller sa lèvre du haut. Nous étions bien trop à l’écart et tout le monde semblait deja bien alcoolisé. J’eus un léger rire.

- Au moins cela te changera un peu, petite fée clochette.

J’embrassais à nouveau ses lèvres de plus en plus sensuellement, ne lui laissant aucun repit, avant de me détacher de son emprise.

- Bon je crois que je vais aller fumer tout ça dehors….À moins que tu aies une différente idée de plan.

Mon rire enfantin et cristallin s'était échappé malgré moi de mes lèvres. Les quelques verres d'alcool mais surtout les joints que j'avais consommés embaumaient définitivement mon esprit. J'en perdis l'équilibre pour finir dans les bras du Dieu grec qui me faisait face. Il maintenait ma drogue bien trop haut pour que je puisse réussir l'attraper et la coincée entre mes seins serrés dans ce corset bien trop sexy.

Un grognement de frustration sorti de mes lèvres une première fois. Puis un second. Sirius insistait de nouveau dans l'espoir que je cède. Je l'informa alors que son statut de frère aîné à mon fiancé rendait les choses bien plus compliquées qu'il ne le pensait. Sa réponse me fit ricaner et lever mes yeux rosés vers lui. «La première fois, je n'avais pas le choix. Foi de Black, tu as promis de ne pas révéler mon secret. Foi de Gryffondor, il serait terrible de voir les conséquences que cela aurait autant sur ton cadet que sur ma personne… et ta réputation ne sera plus la même. Le fameux Sirius Black ne tiendrait donc pas sa langue et serait indigne de confiance, tel un vert et argent. » répondis-je avant de reprendre. « Poudlard a des yeux et des oreilles. Un secret ne reste jamais secret bien longtemps. Je ne peux pas me le permettre.  » Conclus-je avant que le brun ne fonde sur mes lèvres pour m'offrir un baiser sulfureux.
Il mordit ma lèvre supérieure. Le brun profitait de mon état et clairement, je ne pouvais le repousser plus que cela. Mon esprit lâchait prise. La main qui était sur son torse vint doucement dessiner ses formes. Vile tentatrice qu'était cette main chaude aux ongles acérés ! Elle, qui savait se jouer des hormones masculines et se faire ardemment désirée.

Avais-je répondu au premier baiser ? Non. La surprise s'était emparée de moi, ne me laissant que le souffle coupé. Il me surnomme la fée clochette, je retourne le regard pour observer la salle. Par chance, tous étaient occupés ailleurs. De ma main libre, je remets mon masque qui était attaché à mon poignet. «Arrête de profiter de mon état.»  Répétais-je de nouveau avant qu'il n'attaque de nouveau mes lèvres en un baiser de plus en plus sensuel. Là, fut son erreur. Lorsqu'il lâcha mes lèvres pour tenter de me titiller avec ma drogue, je profitai qu'il baissait sa garde pour attraper mon paquet de drogue. A peine fût-il entre mes mains que je le fourrais entre mes seins. Je fis alors l'innocente. « Fumer quoi?» Avant de finalement le pousser contre le mur, et cette fois lui rendre la pareille pour l'embrasser presque sauvagement. «Tu n'as pas intérêt à détruire ma relation avec ton frère et encore moins que ce que tu désires que je te fasse subir ne se sache. Personne ne doit savoir. Pas même James! Si cela vient aux oreilles de nos parents, nous sommes tous les deux morts. Compris ? » Lui demandais-je en glissant ma main sous sa toge. « Et c'est la dernière fois que je joue avec toi en public. Alors, arrête de profiter de mon état pour obtenir ce que tu veux.» Finis-je par ordonner alors qu'il n'était pas le seul à sentir son corps se réchauffer à l'idée de ce petit jeu. Une étrange envie de jouer avec lui, la, maintenant, se faisait pressante. Une envie que je camouflais encore sous les effets de ma drogue et qui ne permettait pas de distinguer l'excitation de la fumette.