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Keylan A. Greyback
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Promenons-nous dans les rues… Pendant que le loup y est. Ҩ  Cassandra Anderson Be1680d76ad87c3cece8c5c219fdd2d2d8353d2d

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Mer 10 Aoû - 1:46


Promenons-nous dans les rues… Pendant que le loup y est
ft. Cassandra & Keylan


« Attends ici. » avait intimé Fenrir Greyback dans un grognement sourd. L’homme avait dû sortir de sa propriété et avait dû prendre en sa compagnie la chose qu’il détestait le plus au monde : moi.
Mais pour réussir à me faire attendre, assise sur un banc du ministère de la magie, cela méritait bien plus qu’un simple ordre donné par un père qui avait toujours été absent, puis médisant et distant avec moi. Je n’étais pas un petit chien obéissant comme mon demi-frère, bien au contraire. M’intimer et me forcer à quoi que ce soit relevait du prodige. Seule mère fut capable de cela, mais lorsque celle-ci le faisait, ses demandes étaient toujours pleines d’amours et de principes qui faisaient que oui, je savais que cela était pour mon bien… Au contraire de Fenrir qui ne pensait qu’à lui, à ses principes et à ceux de son Lord. Ce qui, au final, revenait au même.

Je ne savais pas pourquoi celui-ci devait se rendre au ministère, et encore moins pourquoi l’usurpatrice ne voulait de ma présence dans le manoir. Pourtant celui-ci était ma maison, pas la sienne. Elle n’avait toujours été qu’une invitée, rien de plus. Lorsque je l’entendis plus tôt dans la journée se plaindre de ma présence et voir mon chef de meute se rapprocher de moi et m’agripper par le bras (comme à ses habitudes), j’avais compris que ma présence n'était pas désirée. Était-ce mon aura sauvage, indomptable et imprévisible qui la dérangeait tant ? Pourtant, il y avait au sein de notre manoir bon nombre de loup, certains m’étaient fidèles dans la lignée de succession, d’autres ne juraient que par Tobias.

Ce fut donc pied nu, dans une tenue des plus légères que je fus traînée jusque sur le pas de la porte où le bruit familier des transplanages des sorciers se fit entendre. Un POP plus tard, je me retrouvais au milieu du hall d’entrée du ministère, cet endroit sombre où les sorciers couraient dans tous les sens me donnait la nausée.
La statue qui se trouvait là n’avait pas toujours cette forme. L’on voyait un sorcier, sang pur, se tenir au-dessus des autres créatures, les dominant de tout son poids et de tout son être. Je détestais cette statue. De mon regard glacé et de mon visage aux traits si pur, j’observai celle-ci durant quelques minutes, sans bouger alors que Fenrir conversait avec la personne qui était venue l’accueillir. Je ne faisais plus attention aux nombreux regards qui se posaient sur moi, certains envieux, d’autres léchant chaque partie de mon corps. Moi la sauvage aux longs cheveux noirs ne portait qu’une légère robe rouge. La longueur courte de celle-ci faisait friser les cheveux des vieilles pies qui m'observait, donnaient des envies animales aux hommes qui glissaient leurs regards le long de mes jambes fines, remontant jusqu’au petit dessin de mon fessier, pour continuer cette montée et tombée sur l’ouverture plongeante qui donnait sur ma poitrine, libre de tout sous-vêtement. Les bretelles qui étaient déposées sur mes épaules étaient loin d’être des plus sages, l’une d’entre elles tombait sur le côté, me donnant encore plus cette image fatale et sauvage qui me collait à la peau.
Lorsque Fenrir me prit de nouveau le bras pour me traîner tel son animal de compagnie jusque dans l’ascenseur qui nous mènerait à l’étage juridique, je me mis à grogner de mécontentement, me laissant cependant tirer.
Tous ceux qui avaient osé entrer en notre compagnie dans ce minuscule espace nous fixaient. Ils avaient pu tous se rendre compte de l’air de famille qui était plus qu’évident. Qui oserait le nier ? Les mêmes yeux bleutés, la même couleur d’yeux. Une aura quasi identique et une attitude de loup sauvage prépondérante (bien que celle de Fenrir se fanait avec l’âge, la mienne restait libre, vive et présente).

Une des femmes présentes qui me détailler du regard finit par poser les yeux sur mes pieds nus. Le petit bruit qu’elle laissa échapper pour faire comprendre la chose au Mangemort m'agaçait. Mon regard de glace se posa sur elle, mon visage s’anima alors d’émotion et prête à montrer les dents et à lui sauter à la gorge je la mettais au défi, dans un seul regard, de dire quoi que ce soit.
Mais ce fut sans oublier la castration parentale de Fenrir, qui, se rendant compte du manque de chaussures sortit sa baguette magique et la pointa sur moi. En direction de mon visage.
Mes yeux fixèrent la baguette magique durant quelques longues secondes pour les détourner sur les jumeaux de mon chef de meute, qui, sans un mot, fit apparaître une paire de chaussures à mes pieds. Je devais sûrement remercier ma mère de lui avoir toujours fait promettre que je ne serai pas la sienne, mais aussi remercier les cieux pour que celle-ci ait donné un tant soit peu d’éducation stylistique au loup-garou. Les chaussures qui étaient à présent devenues les miennes étaient noires, à talon et en velours. La chance fit qu’en prime, celle-ci fut confortable.

Nous n’étions toujours pas sortis de ce maudit espace restreint, que de nouveau, Fenrir se fit « attentionné » envers ma personne et lança un autre sort pour me coiffer, rendant à mes cheveux leur beauté habituelle, bouclant ceux-ci sur les pointes et donna à mon visage une once de maquillage. Rien de trop vulgaire, juste ce que je me faisais aux habitudes : des yeux charbonneux.
Le loup devait sûrement rencontrer des personnes importantes pour que son attention se porte un minimum sur moi. Il ne devait vouloir se retrouver dans une mauvaise posture voir honte, face à la sauvage que j’étais (qui avait été, en prime, sortie trop rapidement pour me laisser un minimum de temps pour faire de moi une coquette, une déesse de beauté).
Une fois l’ascenseur stoppé, nous nous sommes retrouvés dans un long couloir, seul. Ce fut seulement devant la porte d’un bureau que Fenrir m’ordonna de rester assise et de ne pas bouger.

Comme vous pouvez vous en douter, ce fut de ma démarche féline, sauvage et sensuelle que je quittai les lieux, aussi rapidement que j’en étais entré. Je me refusais de rester enfermée ainsi. Il était HORS de question que j’étouffe entre les quatre murs de cette bâtisse. Je ne m’étais pas enfin enfouie de l’école de sorcellerie pour me retrouver ici !
S’échapper en toute discrétion fut des plus difficiles. Une belle jeune femme en robe rouge, des cheveux au vent et un regard de fauve, ne passe guère inaperçue, surtout lorsque celle-ci dégageait des phéromones ! Car oui, si je refusais de rester en place, cela était tout aussi bien dû à la lune qui approchait. J’avais beau n’être louve, je n’en restais pas pour autant juste une sorcière.

Une fois libre dans les rues sales de Londres, en compagnie de moldus, que je me débrouillai pour retrouver ma route jusqu’au Chaudron Baveur afin d’entrer sur les terres magiques d'où je transplanna jusqu’aux frontières du régime pour entrer illégalement en zone libre. De là, je rejoins Edimbourg magique par transport sorcier. Ce que je pouvais haïr cela.

Les pieds claquant sur le sol, bons nombres furent les groupes de sorciers qui observaient cette téméraire presque nue et qui dégageait une drôle d’aura.
Allez savoir pourquoi, la créature féline et sensuelle se dirigea vers l’allée dans laquelle l’on retrouvait les vendeurs de magies noires, laissant sur son passage l’effluve d’un parfum d’hormones, de forêts, de liberté et de violence sauvage. La petite déesse que l’on pouvait parfaitement imaginer danser nue sur les pluies d’été, invoquer des dieux et muses, des magies ancestrales, c’était moi.

Marchant sans l’innocence des nouveau-nés dans les rues les plus dangereuses de la ville, je savais ce que je cherchais, du moins, qui je cherchais.
Sa stature finit par m’apparaître dans le reflet d’une vitrine. La femme discutait en compagnie de quelques personnes, des aurors.
Combien de fois ces gens-là avaient essayé de me poser la muselière ? Combien de fois m’étais-je retrouvée au ministère, assise où accrocher de force à un mur, attendant que mon seul parent restant vienne me sortir de là. Je n’avais jamais de baguette sur moi, jamais de papier. Cela ne me servait à rien, tout particulièrement lorsque je courais en petite tenue (voir sans tenue) dans les forêts entourant mes lieux de vie ? Ne comprenaient-ils pas qui j’étais ? J’étais la future packmaster. J’étais celle qui deviendrait la chef de meute, l’héritière de mon père. Il allait ouvrir les yeux sur la vérité de son fils incapable, et alors, la victoire sera mienne. Mais cet après-midi, j’avais bien pris soin d’emmener ce petit bout de bois que j’usais rarement, sait-on jamais ce qu’il pouvait se passer en zone-libre.

Cachée dans l’impasse sombre qui croisait la rue principale de l’allée, j’attendais qu’elle finisse sa conservation. Une fois chose faite, elle détourna les talons et vint en ma direction. Lorsqu’elle croisa mon impasse, seuls mes yeux étaient éclairés. Le bleu glacé l’observait et il me suffisait de pousser un feulement afin de me signaler pour attirer son attention, bien que ses instincts de louve lui avaient sûrement déjà indiqué ma présence.
Cassandra connaissait bien mes manières sauvages et libres. Elle devait se douter que mon flair le trouverait en cette semaine où la lune se remplissait, éveillant mes besoins de louve. Mes envies de chasse, de chair fraîche, de violence et de sang.
Lorsque la rousse s’approcha de moi, je reculai de quelques pas, me plongeant dans les profondeurs de l’impasse, louve méfiante et joueuse à la fois attendant le bon moment pour lui jouer à tour, je ne me laissai pas prier pour prendre la parole.

« Y parait que tu as un meurtrier en liberté. Tu m’as demandé de venir pour vérifier s’il ne serait pas des miens ou pour enquêter de mon côté du Régime?» Demandais-je en l’observant de mes yeux bleus-gris. « Demande moi, et je le ferai, tu sais que je ne refuse jamais rien aux nôtres.» J’attendais qu’elle exprime son besoin pour prendre des dispositions et je sortis de ma poche une potion tue-loup à son intention, que je tendis vers elle.


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Cassandra Anderson
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Mer 10 Aoû - 21:33
Promenons nous dans les rues... Pendant que le loup y est
Cassandra et Keylian

tumblr_inline_p7lfdmhdKd1rifr4k_540.gifAvec la pleine lune en approche, j'étais encore plus sur les nerfs que d'ordinaire. Ce qui faisait que personne n'osait me contredire, personne, sauf Graham bien évidemment, mais il savait aussi que je ne lui ferais jamais de mal, quand bien même je le pourrais, surtout quand mes instincts de loup essayaient clairement de prendre le dessus sur la sorcière que j'étais. Mais aujourd'hui il n'était pas là, des choses à faire d'après ses dires et je n'avais pas cherché à en savoir plus. Je regarde la pile de dossiers sur ma gauche, regardent également ceux qui sont ouverts en pagaille sur mon bureau et d'une geste, je repousse ma chaise loin de mon bureau et me lève. Les réponses à mes questions, ce n'était pas dans ces lignes, ces photos ou encore les nombreux rapports que j'allais les trouver. Et c'est bien ce qui me posait problème. Je soupire et décide d'aller prendre un peu l'air, parler aux gens et aux nombreux agents sur le terrain allais sans doute m'apprendre un nouvel indice. Au point où j'en étais, je n'avais plus que cette solution. Tout en me levant, je m'attache les cheveux en queue-de-cheval et après avoir attrapé ma baguette je quitte les bureaux puis le Ministère. Me retrouver dans les rues d'Edimbourg me fit pousser un soupire. Ce n'était pas Londres, mais ici au moins je pouvais être moi sans avoir à craindre pour ma vie. Et puis je pouvais faire mon boulot comme bon me chantait, tant que les résultats étaient là. Mais pour l'instant, c'était plutôt l'absence de progrès qui minait mon moral. On avait plusieurs scènes de crimes atroces et aucune piste à part un jeu macabre. Tout le monde semblait dire que c'était l'oeuvre d'un fou, mais j'avais un avis différent. Ce qui m'avait fait hériter du dossier et des affaires en question. Mais je ne baissais pas les bras et j'avais quelques théories qu'il fallait que j'explore afin de fermer toutes les portes les unes après les autres pour n'avoir que la bonne solution, mais ça prenait du temps. Trop sans doute.

Je savais par où commencer mes recherches et je me dirige donc vers la rue où peu de gens sains d'esprits aiment mettre les pieds. Il n'y avait que des boutiques de magie noire et autres joyeusetés de ce genre, mais cela ne m'effrayait pas. Je savais à qui m'adresser parce qu'il me devait un service et généralement il était au courant de tout ce qui se tramait dans le coin ou à contrario savait qui pouvait m'aider. Je n'étais pas chiante comme auror, bien au contraire, mais il savait très bien qu'il ne fallait pas me prendre pour une idiote. Quand j'avais retourné sa boutique parce qu'il m'avait menti et mit en danger la vie de mon équipier et ami, il avait très bien senti que je n'hésiterais devant rien pour le lui faire regretter. Depuis ce jour, nous avons de bons rapports. J'entre facilement dans la boutique et il était occupé avec un client alors j'attends sagement mon tour, inspectant sa marchandise en attendant. Il y en avait pour tous les goûts en matière de magie noire et ça me fit sourire. Une fois le client partit, il se presse à la porte pour retourner le panneau qui indiquait que la boutique était ouverte et il se tourne vers moi sans l'ombre d'un sourire. " Qu'est-ce que tu veux cette fois ?" " Je suppose que tu es au courant pour la série de crime violent de ces dernières semaines." Il hoche la tête. " Je lis les journaux, donc oui." " Ce n'est pas de ce genre d'informations dont j'ai besoin. As tu entendu quelque chose qui sortait de l'ordinaire ces derniers temps ?" " Non, le silence complet. Si quelqu'un sait quelque chose, il se tait, ce qui j'en conviens est inhabituel." Je grogne légèrement mécontente, mais pas forcément surprise pour autant. " Si tu entends parler de quoi que ce soit, tu me préviens." Je me dirige vers la porte avant de me retourner une dernière fois vers lui. " A titre informatif, le pendentif de la Reine Catherine II de Russie est un objet volé. Sois plus prudent si tu ne veux pas fermé boutique." Je venais de voir l'objet dans l'une de ses vitrines et je le connaissais suffisamment pour savoir que ce n'était pas une contrefaçon qu'il avait, non c'était bien le pendentif perdu. Ou voler plutôt. Je sors et me retrouve dans la rue et je fais quelques pas avant de tomber sur un groupe d'aurors avec lesquels j'entame la conversation. Mais très vite, une odeur particulière me chatouille les narines. Mais je m'efforce de me concentrer sur la discussion que j'ai et après plusieurs minutes, on se sépare.

Je retourne sur mes pas et tombe rapidement sur Keylan. J'eus un léger sourire aux lèvres, contente malgré tout de la voir. Même si c'était à cause de l'un des siens que j'étais désormais maudite, mais elle, elle n'y pouvait rien. Elle se montrait toutefois méfiante, ce que je pouvais comprendre, si on lui mettait la main dessus, cela ne serait pas une partie de plaisir pour elle. Après tout, c'était une Greyback. Elle prend la parole en première et je l'écoute attentivement. " En effet, tu es bien renseignée. J'ai émis l'hypothèse qu'il pourrait s'agir d'un loup vu la violence dont l'assaillant à montrer." Et la meute de Greyback était la seule que je connaissais, bien que je savais qu'il en existait d'autres mais autant commencé quelque part. Et vu que cette meute n'était pas réputée pour faire dans la dentelle, si je pouvais les écarter ou au contraire affirmé qu'il s'agissait bien de l'un d'entre eux, je pourrais avancer. "Ne cours pas de risques inutilement, mais si tu as entendu parler de quoi que ce soit, cela m'aiderais grandement Key." Elle sort toutefois une fiole et me la tend et j'eus un soupir de soulagement en devinant ce que c'était.  " Merci." Je la range dans la poche intérieure de ma cape et pose de nouveau les yeux sur elle. " Est-ce qu'il y a eu des absences particulières au sein de ta meute ces dernières semaines ? J'ai deux scènes de crimes absolument atroces sur les bras. Une à Pré-au-Lard et l'autre ici même à Edimbourg. Je n'ai pas spécialement envie d'en avoir une troisième sur les bras." Ce qui est compréhensible.
copyright Bloody Storm
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Jeu 11 Aoû - 16:04


Promenons-nous dans les rues… Pendant que le loup y est
ft. Cassandra & Keylan


Mes yeux de louve observaient l’auror qui se rapprochait de moi. Un faible sourire se dessina alors sur mes lèvres, me méfiant et me cachant un peu plus dans l’ombre. Je ne désirais ni me mettre en danger, ni la mettre dans une situation qui allait provoquer un tollé pour elle. Il serait terrible de trouver une Greyback en compagnie de Cassandra, qui plus est en zone libre.
La rousse m'informait que j’étais plus tôt bien au fait de ce qu’il se passait au sein du gouvernement installé par l’Ordre du Phénix. J’haussa nonchalamment les épaules avant de glisser mon regard bleu gris dans son dos. Les aurors avec qui elle parlait plus tôt se dispersaient. L’hypothèse que portait la louve avec qui je conversais me fit lever les yeux au ciel. Nous étions toujours les premiers mis en cause, j’en attendais plus venant de sa part. Glissant mes yeux sur elle, je grogna légèrement de mécontentement. “ Il n’y a pas que les loups qui peuvent être assoiffés de sang et de violence. Les hommes le sont tout autant et, parfois, prennent plaisir à se libérer de leurs pulsions. As-tu trouvé sur la scène des odeurs qui te rappellent celle des nôtres?"  Demandais-je alors en renvoyant mes longs cheveux en arrière. Il pouvait y avait de nombreuses possibilités face au cas sur lequel la femme travaillait. Loup. Humain. Psychopathe en manque d’amusement. Autres créatures magiques telles que des succubes ou des vampires. Mais les loups étaient toujours les premiers accusés. "S’il n’y avait d’odeur sur place, autre que celle du sang j’entends, peut-être es-tu face à un vampire? Auquel cas, je ne pourrais que te servir de protectrice si tu as besoin d'enquêter au sein du Régime.”
Je fis une petite moue lorsqu’elle m'intima de ne pas me mettre en danger inutilement, Fenrir aussi avait tendance à me faire ce genre de remarques. Que pouvait-il m’arriver en dehors de me faire arrêter et retourner au Régime contre des services ou des membres de l’Ordre prisonniers? Fenrir serait furieux. Tant mieux. Mais poser des questions, me renseigner autour de moi et tenter d’arracher des informations à mes clients étaient plus simples que le pensait Cassandra, surtout lorsque j’étais sur mon propre terrain de jeu. “Ne t’inquiète pas pour moi, je sais user de l’arme que j’ai entre les cuisses pour obtenir ce que je désire… Et puis… Croupton sait sûrement quelque chose à ce sujet. Il est facile de le cuisiner lorsqu’il est défoncé.”  Je parlais de mon compagnon de vie, de ce type dont je ne saurais me passer et avec qui je jouais depuis des années. J’étais devenue sa petite amie dans une ultime provocation à son père, une provocation dans laquelle il s’était laissé prendre en otage.

Un remerciement plus tard pour la potion et je posa ma main à présent libre sur ma hanche, détournant le regard en une autre direction que celle de la louve. Une odeur des plus agréables était venue me titiller. Elle me donnait faim. J’entendis Cass glisser sa potion dans la poche de sa cape. “Je t’en ramerais d’autres lorsque Nott aura concocté la prochaine tournée.”  L’informais-je pour la rassurer jusqu’à ce qu’elle se mette à me tirer des informations sur la meute. J'eus un sourire carnassier en coin. Je surveillais d’un œil les membres de ma meute, mais tous ne me respectaient pas et ne venaient à moi pour faire leurs rapports. Ils étaient une petite poignée à rester fidèle au fils prodige, au bâtard de Fenrir. “Pas que je sache, Fenrir ne semble pas particulièrement inquiet ou anxieux. Je doute qu’il ait entendu parler de tes meurtres. Ceux qui me sont fidèles ne feraient jamais une telle chose sans m’en toucher mot. Tu sais bien que je n'interdit pas un petit meurtre une fois de temps à autre. Mais si cela venait des miens, tu n’aurais pas eu à ramasser les dégâts. Ils auraient été dévorés.”  Dis-je le plus naturellement du monde avant d’avancer dans l’ombre, clairement attirée par une odeur dont je ne pouvais encore définir la source. “Pourquoi tuer dans le monde magique lorsque des moldus disparaissent tous les jours? Mais je pourrais tenter de savoir ce que faisait la clic de mon demi-frère ces derniers temps. Désires-tu que nous allions voir les meutes d’Ecosse? Elles ne sont que trois. Autour d’Edimbourg, tu en as qu’une. Ils doivent sûrement savoir quelque chose.” Lui proposais-je en reniflant. “Je pourrais user de croquer quelque chose.” Lancais-je amusée avant de détourner mon regard félin et mutin vers la rousse.



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Mer 31 Aoû - 17:15
Promenons nous dans les rues... Pendant que le loup y est
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tumblr_inline_p7lfdmhdKd1rifr4k_540.gifJe souris légèrement, m'attendant à ce genre de réponse de sa part. Bien sûr que les loups garous étaient directement pointés du doigt dans ce genre de cas, même si je savais au fond de moi que ce n'était pas l'un de mes congénères qui avait commis de tels massacres. Mais je devais en être sûre afin de pouvoir orienter les autres vers d'autres pistes plus crédibles. Bien que celle-ci en soit une également. Grâce - ou à cause - de la meute de Greyback, nous trainions tous une mauvaise réputation. Mais il serait injuste de dire qu'il était le seul responsable de cet état de fait. Cela remonte à bien plus loin. " Ne le prends pas mal, je me devais de te poser la question. Non, je n'ai rien sentit de probant, mais l'odeur du sang était puissante." Je hausse un sourcil quand elle me suggère une autre piste. Piste plausible, mais à laquelle je n'avais pas pensé. Un vampire aurait tout aussi bien pu commettre ce massacre, mais vu la quantité de sang, c'était peu probable. Enfin il valait mieux ne pas l'exclure totalement non plus. Tout comme je n'abandonnais pas la piste des loups, simplement sur sa bonne parole. J'étais plus encline à la croire elle qu'un autre membre de sa meute cela dis, mais au vu des crimes, je ne voulais prendre aucun risque et râtisser aussi large que possible pour au final, trouver le ou les bons responsables. " C'est bien possible en effet. Tu as des contacts chez les vampires ou pas du tout ?" Je sais qu'ils se font rares et discrets, donc ça ne sera pas facile d'en voir un. Et même dans ce cas, il n'est même pas certain qu'ils nous parlent étant donnée l'animosité plus que réciproque entre nos deux races. Mais je suis une sorcière avant d'être une louve et je suis une auror aguerrie, donc je saurais faire face à la menace, mais je hoche tout de même la tête avant de reprendre. " Mais ton aide me sera précieuse assurément."  Lui demandant ensuite si elle avait des informations ou si elle avait entendu quelque chose d'important que je devrais savoir, sa réponse me surprend dans un premier temps, avant de me faire sourire. Sa franchise était quelque chose que j'appréciais et je ne doute pas un seul instant qu'elle puisse obtenir ce qu'elle voulait des hommes ou de n'importe qui d'autre d'ailleurs. " Je te fais confiance, tu sais y faire avec lui je suppose. Tiens moi au courant si tu apprends quelque chose." Alors que je glisse la fiole dans ma poche, elle m'assure qu'il y en aura d'autres quand la préparation sera terminée et je hoche juste la tête. Inutile qu'elle sache que j'ai pris les devants, juste au cas où, parce que avec la guerre qui s'intensifie de part et d'autre, je préférais en avoir trop que pas assez. J'étais déjà assez imprévisible avec, alors sans... " Pas de soucis." Elle reprend la parole et je l'écoute de nouveau, un sourire amusé sur les lèvres. Je savais plus ou moins comment ça se passait dans la meute sans y être moi-même, mais elle avait raison dans le fond. " Sans doute, mais ce que j'ai vu c'est... J'ai même pas les mots pour décrire le carnage que c'était." Et pourtant j'avais le coeur bien accroché et j'avais vu toutes sortes de crimes également, mais ça, jamais. " Ouais je comprends pas plus non plus, mais les moldus ne sont pas non plus exempts de barbarie de ce que j'ai compris." Mais il serait bien plus discret de tuer des moldus dans leur monde que des sorciers d'une manière aussi cruelle. Elle me demande si je veux faire le tour des meutes d'Ecosse et plus particulièrement celle qui gravite autour de la ville. Et je prends quelques secondes pour y réfléchir. " Si tu as du temps devant toi, ouais ça pourrait être instructif et cela me permettrait de mettre de côté définitivement la piste des loups." Je souris amusée avant de reprendre. " Et non, on ne mord personne, sauf si c'est nécessaire." autant précisé ça maintenant.
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Ven 2 Sep - 18:03


Promenons-nous dans les rues… Pendant que le loup y est
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Une petite moue se dessina sur mes lèvres charnues lorsque l’auror posa des questions concernant les loups. Les sorciers avaient pour habitudes de toujours blâmer les loups. Nous avions mauvaises réputations, je le savais bien, mais venant de Cassandra j’avais l’impression de recevoir un coup de poignard dans le dos. La moue ne quitta mon visage lorsqu’elle s’excusa, me doutant bien au fond qu’elle ne posait la question que pour valider avec moi une information qu’elle possédait déjà. Mais comme je lui disais, pourquoi tuer des sorciers lorsque des moldus disparaissait tous les jours ? Elle hausse un sourcil, j’hausse nonchalamment les épaules, demandant si elle avait senti quelque chose de particulier. Sa réponse fut négative. « Si tu n’as rien senti qui t’a alerté, c’est que cette histoire n’a rien à voir avec notre meute. Tu l’aurais su tout de suite, comme tu sens lorsque je suis dans les parages. Je ne saurais l’expliquer, mais il y a quelque chose qui lie les loups entre eux… sauf lorsqu’ils ne font pas partis de la meute. » Evidemment, le lien n’était pas le même.
Je lui parla des vampires, offrant une autre piste à celle-ci, mais répondit par la négative à sa question. Je les évitais comme la peste, je ne me sentais pas en sécurité en leurs compagnies. Nous étions deux races bien distinctes, trop différentes pour que nous puissions nous apprécier et encore plus partager des informations. « Je ne leur fais pas confiance. Si nous sommes des créatures qui ne devraient exister, que sont-ils ? Peut-être que l’un de mes habitués doit avoir ca dans son cercle. Je vais voir avec les filles si c’est le cas. Sait-on jamais. Mais j’ai des doutes, ils sont reclus pour la plupart, non ? » Sinon, il serait courant d’en voir dans les quartiers sorciers à chaque nuits, mais ce n’était clairement pas le cas. Mon regard se détourna de l’auror pour observer les passants dans la rue, écoutant toujours celle-ci attentivement. Je suivais tel un félin ceux qui passaient un peu trop proche de nous, reculant par automatisme encore plus dans l’ombre. Je savais me montrer discrète, ma part de loup avait toujours su partager certaine de ses qualités, tout comme certains défauts que je ne savais pas toujours refreiné.

Cassandra affirma que mon aide lui sera toujours précieuse, ce à quoi je répondis avec un automatisme et une franchise défiant l’entendement : « Je ferais n’importe quoi pour les miens. » Et là, était la différence entre un loup et une mi-louve. S’ils pouvaient maitriser leur loup, le sentir moins que moi, le faire taire en dehors des nuits de pleine lune, ce n’était mon cas. Je n’avais aucun filtre entre la part animale et la part humaine. Ni sorcière, ni louve, je vivais entre deux mondes en conflit perpétuel, me rendant encore moins prévisible que la plupart des loups ou des sorciers. Ce duel était constant et je savais qu’un jour, il me ferait dépasser la limite. Je pouvais déraper à n’importe quel moment, plonger dans la folie, devenir juste la louve et non plus cet équilibre limite entre les deux.
De part cette instabilité, j’avais un pouvoir certain sur les hommes. Etait-ce la louve ? Sa beauté attrayante et son côté lubrique, libéré et séducteur ? L’imprévisibilité dont je pouvais faire part ? Je n’étais pas innocente dans la manière dont je me déplaçais, à pas feutré, féline et sensuelle. Je savais que mon image exprimait un fantasme que peu d’hommes osaient exprimer en dehors de leurs rêves. Et de ce fantasme, j’en avais fais une arme. Un club. « Il n’y a pas que Fenrir qui est dompté. Nombres sont ceux au Ministère du Régime qui ne savent supporter mes charmes. Tu pourrais en faire autant si tu laissais ta part animale s’exprimer… J’imagine que c’est juste plus simple pour moi en sachant qui je suis. » Cassandra s’était-elle déjà douté de ce que j’étais ? Je ne me posais jamais la question. La louve vivait en solitaire et en indépendante, mais à mes yeux, elle faisait partie des nôtres et elle bénéficiait du même statut que la meute, je donnerais ma vie et plus encore si elle en exprimait le besoin.

Elle finit par glisser la petite potion dans sa poche, j’avais pour habitude de les distribuer aux membres de la meute dans le dos de mon père. Il estimait qu’aucun loup ne devait renier sa véritable nature. C’était le seul que je connaissais assez cruel pour faire de moi ce que j’étais et assez fou pour pouvoir se transformer quand bon lui semblait. Fenrir avait clairement atteint un autre niveau, et j’en étais loin.
La conversation dévia alors sur le carnage qu’elle avait vu lors de sa dernière mission et je semblai plus intéressée. Comment était-ce possible de tomber sur un meurtre plus violent que celui qu’un loup pouvait créer ? « Nul n’est exempts de barbaries. » J’étais curieuse de voir ce qu’il s’était passé, mais je ne pouvais me permettre de le lui demander. Il serait trop dangereux qu’une Greyback se promène sur les lieux d’un meurtre en zone libre. Aux yeux du monde je n’étais qu’une traite. Une sorcière dangereuse. Une vipère au service de son père et du Lord alors qu’en vérité, il n’en était rien. Je faisais partie des rangs de l’Ordre, et je faisais en sorte que ma mission soit menée à bien. Je libérais de l’injustice des esclaves que je faisais passer en douce en zone libre. Ce fut alors que je lui proposa de rendre visite aux meutes d’Ecosse, tout particulièrement celle qui gravitait autour de la ville. « Cela ne me déranges pas de t’y accompagner. Il vaut mieux que tu te présentes avec un visage familier. Nous ne souhaitons créer des tensions avec les autres meutes. N’est-ce pas ? » Je fis une petite remarque sur mon estomac qui criait famine et eu une petite moue. « Je pourrais mordre qui je veux qu’il ne se passera la même chose que si c’était toi ! Mais on peut toujours attraper quelque chose en route, non ? Il y a une délicieuse odeur qui m’attire… » L’informais-je en prenant la direction d’une petite ruelle ou quelques passants flânaient. « Il se trouve même que leur QG est sur la route. Tu viens ? » Lui demandais-je alors que j’avançais déjà, toujours pieds nu et ma cape camouflant une partie de mon visage, laissant luire mes yeux bleutés.


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Cassandra Anderson
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Ven 9 Sep - 19:42
Promenons nous dans les rues... Pendant que le loup y est
Cassandra et Keylian

tumblr_inline_p7lfdmhdKd1rifr4k_540.gifSi je ne faisais pas partie de la meute à proprement parler, je savais tout de même comment elle fonctionnait en général et je hoche la tête à ses dires. Clairement ce n'était pas un loup de la meute et visiblement pas un loup tout court, mais je n'arrivais pourtant pas à écarter totalement cette hypothèse. Je ne réfléchissais pas comme une louve, mais comme une sorcière, une auror, parce que c'est ce que je suis en réalité. La réponse négative concernant les vampires ne m'étonnait qu'à moitié à dire vrai. Nos deux races étaient bien trop différentes et les problèmes bien trop nombreux pour pouvoir être oublié. De mémoire, je n'avais jamais eu à faire avec un vampire, sinon je m'en souviendrais, mais je n'étais pas non plus pressée de vivre cette expérience. " Il me semble aussi qu'ils restent entre eux la plupart du temps. Je vérifirais de mon côté, savoir s'il n'y a pas un clan officiel dans les environs." Si je m'adresse à la bonne personne au ministère, il y a moyen pour que j'obtienne les informations que je cherche. Après tout si les meutes de loups garous et les autres créatures doivent être recensées, il serait normal qu'il en soit de même pour les vampires. " Si tu arrives à obtenir des informations, on les croisera avec les miennes, il en ressortira sans doute quelque chose d'intéressant." Il fallait qu'on essaye de toute façon. Mais si les vampires sont impliqués, l'enquête va être bien plus compliquée que prévue. Je doute que Graham ou même mes supérieurs acceptent de me laisser continuer en sachant ce que je suis. Mais je ne renoncerais pas. La réponse qu'elle me donna ensuite me surprit quelque peu, de par sa franchise et cela sonnait presque comme une promesse. Je la regarde en silence, me contentant de hocher la tête sans rien dire de plus. Que pouvais-je répondre ? Cela dit l'aide de Keylan était plus que bienvenue, parce que je n'étais pas obligée de m'adresser directement à Fenrir de cette manière et ça évitait probablement les débordements. Pourtant quand elle reprit la parole, je souris, amusée. " Et qui es tu au juste ?" Elle était jeune après tout autant qu'elle s'amuse à charmer si elle en avait envie. Pour moi c'était différent. La discussion s'orienta de nouveau vers le sujet qui m'intéressait et j'avais été sincère quand j'avais dit que je ne trouvais pas les mots pour exprimer ce que j'avais vu. Et pas seulement une fois, c'était sans doute ce qu'il y avait de pire dans ce travail. C'était de voir des horreurs assez régulièrement et de se dire qu'avec le climat de guerre, c'est presque normal que les choses dégénèrent à ce point. Sauf que ça ne l'était pas. Les familles visées n'avaient rien à voir de près ou de loin avec la guerre en cours. Alors pourquoi ? C'était ça la vraie question. Je hoche légèrement la tête à ses dires. " C'est certain, mais en pleine guerre ce n'est certainement pas le bon moment." Peut-être bien que si , si on suit la logique du tueur, ou des tueurs, rien n'était moins sûr.  Que ce soit en tant qu'auror ou en tant que membre de l'Ordre, j'avais autre chose à faire que de chercher un groupe de psychopathe en liberté. Je soupire légèrement et accepte finalement la proposition de faire un tour du côté des meutes proches de la ville. Cela m'aiderait grandement, mais d'un autre côté, pour les meurtres à Pré-au-Lard, je n'aurais pas l'explication. Enfin, on verra bien. " C'est vrai, sans compter que je ne veux pas avoir plus de problèmes que j'en ai déjà." Je ne voudrais pas me faire suspendre par exemple, mon travail est la seule chose qu'il me reste. " Keylan, si tu mords quelqu'un, je serais obligée de t'arrêter. Je suis une auror avant d'être une louve." Mais peut-être que je n'avais pas exactement compris le sens de sa phrase. En tout cas, elle avait raison, ça sentait bon. Je fais un signe de la main et soupire. " Allons-y dans ce cas." Tout en continuant de faire attenrion, bien évidemment.
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Mer 5 Oct - 1:54


Promenons-nous dans les rues… Pendant que le loup y est
ft. Cassandra & Keylan


Une
Le regard illuminé, j'observais amusée mais aussi intéressée mon interlocutrice. Il y avait des liens que l'on ne pouvait toujours expliquer et celui qui unissait les loups d'une même meute en faisait partie. Pourtant, mon statut d'hybrides faisait de moi un être à part et différent. Un être qui n'était supposé vivre. Un être maudit dont la vie se résumait à être coincée entre deux mondes et qui n'aurait sûrement jamais sa place dans ce monde. Alors, lorsqu'elle mentionna les vampires, je ne pu que lui rappeler que si nous vivions entre nous, eux vivaient reclus et il était exceptionnel de pouvoir en fréquenter un. Après tout, devenir un loup était toujours un accident -sauf lorsque Fenrir se mettait une idée en tête - mais devenir vampire, cela ne l'était pas.
Je lui assure que je l'aiderai, en n'hésitant pas à poser des questions autour de moi et tenter de trouver une partie de la réponse pour elle. Cassandra faisait partie des miens, qu'importe si elle ne voulait pas vivre avec nous et avancer seule. Elle restait une louve. «Il se peut aussi que nous obtenions des informations qui ne te servent pas dans l'immédiat, mais qui sait… ils sont nombreux ceux qui ont la langue facilement déliée dans le Régime. C'en est surprenant qu'il tienne encore!» me moquais-je alors, restant sincère sur mes intentions vis -à -vis des loups et par extension, l'auror rousse.

Finalement j'us un sourire amusé, assurant que je pouvais me déplacer et obtenir ce que bon me semblait de la part des hommes. Elle fut amusée et me demanda qui j'étais exactement. Je répondis avec un rire félin qui ronronnait d'amusement et de plaisir.Une déesse sur terre!» Et je la gratifie d'un sourire radieux et joyeux. Un de mes rares sourires que l'on ne voyait qu'en compagnie des loups. Je savais que cet amusement ne prendrait peut-etre pas avec la louve, mais qu'importe. Ma réponse n'était pas totalement fausse après tout, quel hybride pouvait bien se targuer d'être toujours en vie à mon âge ? Rare étaient ceux qui survivent aux douleurs des nuits de pleines lunes, une grande partie d'entre eux préféraient mettre fin aux douleurs, d'autres en décèdent. Il était dangereux de passer ses nuits de tortures seuls lorsque la lune était pleine.

«L'on voit de toute en pleine guerre bien au contraire. Les psycho sortent de l'ombre et en profite.» Mais je n'insistais pas sur le sujet, il ne me plaisait pas… j'avais l'impression que depuis la guerre, Barthy devenait comme ces fanatiques qui n'avaient aucunes limites. Je sentais de plus en plus l'odeur du sang sur les sorciers qui côtoyaient le club. Certains se soulageaient sur leurs esclaves, d'autres sur des Moldus. L'innocence n'était plus protégée !
Proposant alors de lui présenter la meute qui vivait non loin, et ce pour lui permettre d'éloigner la possibilité que le tueur vienne de là, nous nous mirent en route. Ma remarque concernant mon estomac vide la fit réagir au quart de tour. Après tout, elle ne savait pas ce que j'étais et elle ne sembla pas remarquer la différence entre nous deux. Il était difficile de faire la part entre la louve en moi qui ne pouvait sortir et la sorcière. Nombreux étaient ceux qui se laissaient avoir. Je ne savais pas me contrôler après tout. Je n'étais pas en capacité de réguler mes pulsions contrairement à l'auror qui me faisait face. J'eus un rire amer et me stoppa avant d'ouvrir ma cape et de remonter ma robe pour laisser dévoiler une morsure humaine qui marquait toujours mon blanc. Une faible cicatrice que l'on pourrait facilement ignorer si l'on ne faisait attention.M'arrêter pour être une erreur de la nature ou pour exhibitionnisme?» Lançais-je avant de reprendre ma route dans un silence presque pesant.
Après quelques rues traversées, je me suis arrêté devant un coin où se trouvait une boulangerie. Me raclant la gorge, je fis signe à Cassandra que nous étions enfin arrivées… presque. La boulangerie appartient au fils du chef de la meute. Soit nous lui parlons, soit nous allons directement voir l'alpha. Il y a un passage magique pour rejoindre leur territoire. Nous pourrions grignoter quelque chose au passage!» Lançais-je nonchalamment.  

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Jeu 3 Nov - 18:12
Promenons nous dans les rues... Pendant que le loup y est
Cassandra et Keylian

tumblr_inline_p7lfdmhdKd1rifr4k_540.gifMes discussions avec Keylan étaient tout le temps étranges, mais intéressantes. Sauf que généralement, je ne savais plus trop qu'en penser par la suite. Keylan avait ses intentions concernant la meute, mais cela ne me regardait pas vraiment. Si je n'aimais pas Greyback en tant que chef de meute, peut-être que cela serait différent si c'était elle qui en était à sa tête, or, les choses sont rarement aussi simples. Mais la discussion sur les vampires ma foi, ça valait la peine de creuser un peu, même si je n'y croyais pas plus que ça, mais je me gardais bien de le lui dire. On n'est pas non plus à l'abri des surprises. " Je te fais confiance, tu sauras les faire parler et obtenir des informations utiles." Elle avait une plus grande latitude que moi et pouvait donc se permettre plus de choses en étant en dehors du système. Mais sa réaction quand je lui demandais ce qu'elle était me fit rire, amusée. Une déesse ? Rien que ça... Enfin, il est vrai qu'elle avait un petit quelque chose de pas commun. " Si tu le dis..." Elle était jolie, c'est incontestable et bien des hommes devaient aimer cela chez elle, ce côté sauvage et imprévisible. Mais elle avait malheureusement raison sur le fait que les psychopathes sortaient de l'ombre. J'avais plusieurs scènes de crimes qui le prouvaient, sans que je ne sache si c'était l'acte d'une seule personne ou de plusieurs et cette idée me terrifiait. L'idée qu'un cinglé se promène dans les rues d'Edimbourg et du côté du Régime, ne m'enchantait absolument pas. " Je sais et ça ne me rassure pas le moins du monde tu sais." Il était de mon devoir de trouver le ou les responsables de ces actes d'une sauvagerie extrême. Qui que ce soit d'ailleurs. Les temps étaient troublés et la violence n'était pas un acte rare ni isolé. De ce que j'avais compris, il était même encouragé par les sbires du Lord et ça me donnait envie de vomir. On se met donc en route pour aller voir cette meute, je sais qu'elle a dans l'idée de m'éloigner de la piste d'une meute, mais pour moi ça restait le plus logique. Mais elle se stoppe et me montre une morsure sur son flanc et la surprise se lit sur mes traits pendant quelques secondes avant que je ne me reprenne et que je ris à sa blague. " Les deux peut-être ?" On reprend la route dans un silence légèrement pesant et finalement elle s'arrête devant une boulangerie et je hausse un sourcil. J'aurais plutôt tendance à vouloir parler avec l'alpha directement, même si je n'étais même pas certaine qu'il me dise ce que je veux entendre ou savoir, mais il faut dire que ça sentait bon et mon appétit s'éveille doucement. " Très bien allons faire un tour, ça me donne faim à moi aussi." Je soupire." Mais on ne s'attarde pas, d'accord ?" Parce que nous avons beaucoup à faire.
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