Me réveillant en sursaut, je déposai le bout de mes doigts sur mes lèvres. En sueur, mes longs cheveux rosés me collaient au visage. Heureusement que mes rideaux étaient fermés, je maintenais ce petit secret bien au chaud depuis des années et pas que… Mais alors, pourquoi étais-je si chaude à l’idée des lèvres de celui que je détestais le plus ? Ses yeux noirs me hantaient, sa peau trempée sous l’orage qui nous avait surpris en route pour le cours de botanique, aussi. J’avais la terrible impression que quelque chose se jouait. Mais quoi ? Pourquoi avais-je l’envie de le serrer, lui, entre mes cuisses alors que c’était le frère de celui qui m’était promis depuis des années ? Lui que je haïssais réellement mais dont la petite guerre de pic m’amusait réellement, surtout entre deux cours.
Sans indices vis-à-vis de cette sensation envahissante, je serrais mes cuisses dans l’espoir de la faire partir. Comment un rêve avait réussi à me faire sortir des bras de Morphée de la sorte ? Me rallongeant en soupirant, je me retourna quelques minutes avant de baisser les bras. Je n’arriverais pas à retrouver le sommeil, je n’avais plus qu’à me lever pour essayer de faire passer cette envie plus qu’enivrante. Il me fallait déposer les armes et débuter ma journée.
Comme toujours, je sautai mon petit déjeuner, allant directement dans la salle de bain des filles de l’école. J’avais attaché mes longs cheveux blonds en une queue de cheval élégante qui mettait en valeur ma nuque et bien serrer mon uniforme parfaitement repassé. Ma tenue était plus que tiré à quatre épingles, me donnant un air de petite sang-pur plus que parfaite. Seul ma lingerie en dentelle plus qu’aguichante trahissait cette perfection. Qui d’autres que moi-même le saurait de toute façon ?
Une fois apprêtée, une petite visite à mes plantes dans les serres de botanique s’imposa. Prenant une petite heure pour bichonner celles-ci, j’en profita pour me rouler un joint alors que je brulais des feuilles inutilisables dans les serres. Autant le dire, mon petit feu camouflait l’odeur de mon joint. Et alors que je regardais le petit feu prendre, tirant sur mon joint en même temps, l’envie de prendre les lèvres du Black se fit sentir. J’étais décidément totalement dingue. Comment était-ce possible ? Black se faisait absolument TOUT Poudlard ! Il n’y avait pas une seule et unique fille qui ne lui courrait pas après –en dehors de certaines vertes. Je ne pouvais parler de ce que je vivais à Victoire, elle ne comprendrait pas. Ou alors elle me ferait des remontrances. C’en était à m’arracher les cheveux, le cœur battant, je continuais de penser à son corps contre le mien, mes yeux dans les siens… Alors que la cloche sonna, informant les élèves que les cours allaient débuter. Un petit sort plus tard, et je fis disparaître l’odeur de mon joint de mes vêtements. En marchant vers l’école pour mon premier cours de la journée, mon seul cours d’ailleurs, je me concentrais pour garder mon don bien enfoui. Je n’avais pas besoin que celui-ci se sache et surtout : je devais éviter de croiser la route du Gryffondor qui me poursuivait depuis que mes yeux avaient changés de couleurs en l’observant. Et en toute sincérité, l’éviter était réellement difficile ! Heureusement, je pouvais compter sur ses nombreuses groupies qui lui tournaient autour et n’étaient nullement discrète.

En cours de méta, tout se passa bien et ce, malgré qu’il était installé juste derrière moi avec son petit pote Potter. Moi, aux cotés de Vic, je suivais le cours comme je le pouvais, jouant nerveusement avec ma plume. Victoire avait remarqué ma nervosité que j’avais justifié avec une petite angoisse concernant mes bébés plantes dans la serre de botanique : je faisais pousser depuis des années des Tentaculas de grandes qualités dans l’espoir de les présenter aux ASPIC. Et la botanique était une passion plus que débordante dans ma vie.
A la fin du cours je lui avais donné comme excuse de devoir aller les voir. La rassurant en lui disant que je me prendrais quelque chose à manger plus tard dans la journée. Fuyant du cours, je me faufilais entre les élèves pour mettre le plus de distances entre le Black et moi.  Il était hors de question que j’ai une conversation ou quoi que ce soit avec celui-ci ! Mais ce fut sans compter sur sa rapidité. Comment avait-il réussi à me suivre aussi facilement ? Il me bloqua la route dans le couloir, me forçant à stopper ma course. Me mordant la joue, j’évitais son regard tout en continuant de garder la tête haute : froide, hautaine, un peu dédaigneuse, j’us un rire moqueur. Il savait tout ? Il me menaçait de révéler mon petit secret à tout Poudlard et faire de moi une rebu de la société. Les métamorphes étaient toujours mal vu malgré que les années qui nous séparaient des dernières guerres sorcières étaient loin derrière nous. Pinçant des lèvres, je croisai les bras, relevant les yeux vers lui. Je donnais l’impression que je le regardais alors qu’en vérité, je fixais un point à l’arrière du lobe de son oreille. J’étais clairement dans la merde. Il fallait bien l’avouer. Le couloir dans lequel nous nous trouvions était vide, et alors qu’il exprima ce qu’il désirait en retour de son silence, des élèves tournèrent à l’angle plus loin. Je ne pouvais me permettre d’être vue seule avec le Donjuan de Poudlard ! Le poussant contre le mur pour nous cacher derrière l’une des énormes statues du couloir, je vins voler ses lèvres des miennes. Dévorant fiévreusement celle-ci, ma poitrine contre son torse, j’avais fais de ses lèvres les miennes. mes lèvres contre les siennes, mes mains glissant le long de son torse musclé de batteur. Je l’empêchais de respirer et de penser, désirant presque, ardemment ses lèvres contre les miennes, échanger ma salive avec lui… Mon venin de serpent qui jusqu’à présent avait cherché à pousser le jeune homme à bout, se rependait en lui… Coupant enfin le baiser pour laisser le Gryffondor respirer, je l’observai, tel un félin prêt à sauter sur sa proie. Mes lèvres frôlant les siennes, déposant quelques baisers volés et rapides sur celle-ci… Faisant quelque chose que je n’aurai jamais fait, si la sécurité de ma réputation si bien fondée, était en jeu… « Un tour… Je t’offre un tour… contre ton silence… Un seul… » Je tenais sa chemise de mes deux mains, gardant une proximité toute relative entre nous deux. J’allais devoir le trainer jusqu’à la salle sur demande. Il ne savait clairement pas dans quoi il s’embarquait le Black, dont les yeux noirs faisaient virés les miens de couleurs… Une nuit, Sirius était dingue. Une seule partie de jambe en l’air serait suffisante. Je n’avais cas l’épuiser après-tout.

Décidément, il n'avait absolument aucune idée dans quoi il venait de s'embarquer. Le brun batteur de l'équipe des Gryffondor s'était laissé surprendre lorsque je vins attraper ses lèvres des miennes. Il avait fini par répondre au baiser endiablé que je lui avais donné, suivant le rythme que j'avais imposé. Haletant, j'ai fini par détacher mes lèvres des siennes si délicieuses, un sourire en coin dessiné sur mes lèvres, je me faisais féline et mutine. A croire que celui qui se targuait de passer sur tout Poudlard avait eu le souffle coupé, loin d'être habitué à un tel traitement. S'imaginait-il vraiment que j'étais aussi docile que ses groupies? Que je serais douce et docile? Il n'avait aucune idée du type de Serpent qui se cachait sous l'uniforme des verts et encore moins, comment celui-ci se comportait réellement. Il n'avait qu'une vague idée d'une mascarade particulièrement bien ficelée que j'avais créé au fil des années.
Sirius avait agrippé mon fessier pour me rapprocher encore plus de lui, sentant sans difficultés sa verge grossir à vue d'œil. Le baiser avait eu pour effet d'allumer la libido du brun qui jouait du secret qu'il détenait sur moi pour obtenir des faveurs qu'il n'avait sûrement jamais osé imaginer… ou bien trop souvent à son insu. N'y avait-il pas sombral sous roche que l'on trouve un tel plaisir dans le jeu de cette guerre de pics, de sarcasmes et de remarques désobligeantes ?
Ce fut donc dans un souffle entrecoupé par un manque réel d'oxygène, que le rouge et or me répondit. Il acceptait le deal que je n'avais eu aucune peine à négocier. Comment le pouvait-il après tout ? Je venais littéralement de le priver d'oxygène durant une voire deux longues minutes.
« Quand j'en aurais fini avec toi, tu ne vas plus pouvoir t'asseoir durant trois jours.» Lui répondis-je alors, mes lèvres enfin totalement détachées des siennes. Il eut un sourire en coin. Oui, lui aussi, s'imaginant sûrement qu'aucunes filles ne pouvaient résister à son charme fou. Enfin. Dans ses rêves. Je n'avais accepté uniquement pour garder ce que j'étais bien loin des oreilles des autres étudiants. Du moins, c'était ce que je me tuais à répéter encore et encore jusqu'à essayer de m'en convaincre. Mes deux mains tenaient toujours sa chemise lorsque je me recula, marchant quelques pas en arrière sans pour autant quitter ses yeux bruns avant de glisser une de mes mains sur sa ceinture et ainsi, le traîner dans mon sillage. Je fis bien attention de ne croiser personnes, qui serait assez stupide pour trainer dans les couloirs sur l'heure du repas ? Personne si ce n'était que nous deux. Il fut donc aisé de se retrouver devant la salle sur demande. Demander. Obtenez. Cachez. Criez. Faites ce que vous voulez, les murs ont des secrets qu'ils ne partagent avec personne. La porte s'ouvrit et je le tira à l'intérieur, la laissant claquer dans son dos.

Ni une ni deux, Sirius s'empara de mes lèvres durant de longues secondes, puis de ma mâchoire et vinrent se loger dans mon cou. Je ne répondis à ses avances, reculant lentement jusqu'au canapé. J'avais pensé la pièce minimaliste mais suffisante. Une peau d'ours devant le canapé avec une idée en tête. Un lit à baldaquin. Une armoire. Un feu de cheminée pour se réchauffer nu -bien que je n'avais nullement envie de tester la cuillère avec lui. Ses mains sur mon fessier, j'en profitais pour le faire tourner et, sans prévenir, le pousser dans le canapé sur lequel il tomba assis. Mes yeux bleutés se plantèrent dans l'ébène des siens. Des yeux si profonds… une gifle mentale plus tard et je me mis à déboutonner ma chemise sans pour autant le quitter des yeux.
« Bien. Avant de jouer, il y a des règles à respecter.
Règle numéro 1 : il est interdit de me laisser des marques. Moi par contre… je ne vais rien te promettre. » Ma chemise était entièrement ouverte, laissant dévoiler une lingerie bien plus sexy que ce que l'imagination laissait entendre lorsque l'on me voyait. J'avais toujours ma cravate autour du cou lorsque je fis tomber le haut de mon uniforme au sol. Ne quittant toujours pas le jeune homme des yeux, je repris la suite de mon petit règlement.
«Règle numéro 2: oublie la levrette.» J'ouvris le bouton de ma jupe et baissa la fermeture éclaire, laissant dévoiler un porte jarretelle rouge assorti au soutien gorge. Le tout en dentelle, accordé avec un string tout aussi sexy.
«3: tu ne vas pas au-dessus de moi.
4: tu ne me domines pas.» Baissant ma jupe en me penchant en avant, je ne quittait toujours pas le brun des yeux, laissant mon regard viré au doré. Lorsque ma jupe fut au niveau de mes chevilles, je me releva et défit l'un de mes pieds toujours en talons haut noir du tissus, et usa l'autre pour la faire glisser le long de ma cheville et de mon pied.
«5: tu fais ce que je te dis
6: tu ne m'attaches pas.» Je viens me rapprocher du sorcier et m'assit sur celui-ci à califourchon, gardant toujours mes talons hauts, faisant enfin glisser ma cravate le long de mon cou. Un baiser chaud et sensuel fut déposé sur les lèvres de ce compagnon impromptu, tandis que je déposais ma cravate sur ses yeux pour les bander. « Laisse-toi faire.» Suggérai-je chaudement au brun, finissant par glisser mes mains entre nous pour retirer sa ceinture, ouvrir sa braguette et y glisser une de mes mains. L'autre se déposa sur sa mâchoire pour la tenir proche de mon visage. Ma main jouait avec son verge, titillant, son gland et ses bourses. Mes lèvres embrassèrent de nouveau les siennes, plus virulentes cette fois ci, je le dévorais à pleine bouche avant d'en faire de même jusqu'au lobe de son oreille. Et tout en continuant de le masturber entre mes cuisses, je lui souffla doucement une demande: «Dis moi ce que tu veux que je te fasse…»

Ma main entre nos cuisses continuait de jouer avec son verge. Serrant celui-ci, remontant la peau jusqu'au gland et redescendant en une caresse enivrante. Mes lèvres qui étaient proches de son oreille vint lui demander ce qu'il voulait que je lui fasse et sa réponse eut le don de me faire rire. Un rire plus que sensuel mais aussi très enfantin et joyeux. Un rire qui dénotait clairement avec cette image que je donnais de moi. Il avait toujours les yeux bandés lorsque je rapprochais un peu plus ma poitrine de son torse. Venant enfin répondre à celui-ci d'une voix toujours aussi chaude et langoureuse. «Si tu savais … ce n'est pas avec mes mains que je vais te guider Black.» et je mordilla le lobe de son oreille, descendant en de nombreux baisers, suçons et morsures le long de sa nuque. Sa peau était à ma merci. J'allais dessiner mon art et laisser la marque de nos ébats autant sur son cou que sur son torse. Le Black avait demandé de jouer. J'allais jouer.

Plus mes lèvres descendaient, plus sa peau était mise à mal dans un plaisir des plus exquis. Je savais ce que je faisais. Je pratiquais ce petit jeu de domination et de douleurs plaisantes depuis suffisamment longtemps. Finalement, ma main qui insistait sur sa baguette bien tendue et prête pour la suite, se retira avec douceur de celle-ci, caressant une dernière fois sa peau avant de tout simplement se poser sur le haut de son pantalon d'uniforme. Je me releva faisant glisser la main qui tenait toujours son visage sur le pantalon de celui-ci et vint le descendre, moi avec. Une fois ses chaussures envoyées baladées, son pantalon et boxer avec, j'ecarta les jambes de Sirius pour m'y caler. Dévorant ses cuisses de ma bouche, je viens de remonter sur son verge pour le prendre pleinement en bouche. Je savais ce que je faisais. Je faisais quelque chose que j'adorais faire. Titillant son membre d'une de mes mains pour accompagner les mouvements de ma bouche, je déposa mon autre main sur le torse du jeune homme afin de l'empêcher de trop bouger les hanches. Suçotant sa peau, l'aspirant et jouant avec du bout de ma langue, je faisais monter encore et encore la tension sur sa baguette magique, lui refusant cependant la jouissance.

Lorsque j'eus fini je remontai vers le visage du Gryffondor, déposant de nombreux baisers volés et courts sur ses lèvres. Mes mains remontèrent sur les siennes pour les faire doucement glisser sur mon corps. Prenant mon temps, je le fis se stopper sur mes formes plus que délicieuses, je connaissais ma peau douce. On me le répétait suffisamment souvent pour que ce n’était pas un secret. Mes seins. Mes hanches. Mon fessier. Lorsque je les lui lâcha enfin, ce fut pour effectuer la seule et unique demande que j'allais lui formuler. «Retire moi mon string avec les dents.» Une demande qui ressemblait plus à un ordre alors que je me releva et l’invita d’un regard à me suivre. Je comptais bien le prendre à même le sol et l’épuiser en quelques minutes, bien que lui avait sûrement une toute une idée en tête! Lorsqu’il se fut levé, je glissa ma cravate autour de son cou, la tenant de mes deux mains. Appuyant sur celle-ci, je le fis descendre vers mes hanches pour qu’il puisse s’exécuter… et une fois le tissu au sol, je le poussa à terre, mon talon sur son torse. Un sourire joueur et coquin se dessina sur mes lèvres avant que je ne vienne m'asseoir sur le jeune homme, le glissant entre mes cuisses, je commençais les mouvements de hanches sur celui-ci. Une danse tantôt douce, tantôt brusque jusqu’à ce que je vienne de nouveau le tirer à moi à l’aide de ma cravate. Son visage proche du mien, je continuais les mouvements de hanches, cherchant ma propre jouissance par-dessus la sienne. Bien dur comme il le fallait, j'ai fini par prendre ses lèvres des miennes de nouveau dans un baiser des plus suaves et sauvages. Atteignant une première fois ma propre jouissance, je fini par détacher mes lèvres de celle de Sirius, les yeux fermés, j’avais laissé aller mon don qui exprimait aussi bien que mes gémissements de plaisirs que j'entre coupais en me mordillant les lèvres, ce que je ressentais actuellement. Les cheveux roses, je finis par planter mes yeux dorés dans ceux du brun que je chevauchais à présent presque sauvagement. Glissant alors les jambes dans son dos, gardant cette position assise sur lui, je viens de nouveau dévorer sa peau, griffant au passage la peau de son torse.

Les coups de hanches continuaient de se suivre. Saccadés, je prenais Sirius répondant à sa demande d'une façon plus sauvage et maîtrisée qu'il n'aurait pu imaginer dans ses rêves les plus fous. Lui promettant mont et merveilles, je lui avais assuré une jouissance et surtout des courbatures dont il allait se souvenir. Celui qui avait osé me vendre sa langue allait repartir sans.
Tandis que je le maîtrisais, que mes lèvres et ma langue jouaient de sa baguette lui faisant goûter aux plaisirs d'une nuit avec une partenaire expérimentée, je le sentais continuer de grossir et se tendre, lui refusant la jouissance avec un certain plaisir. Il était hors de question que je lui offre celle-ci maintenant que le jeu venait de débuter. Je prenais un réel plaisir à jouer avec ses hormones et ses envies. Sadique ? Joueuse, je faisais de lui ce jouet sexuel dont je n'avais un usage qu'unique. Le silence qui ferait foi de ce marché allait mériter sa pitance.

Lorsque mes lèvres se détachèrent de son membre, ce fut pour embrasser les siennes et le martyriser un peu plus. Sa chemise arrachée. Le dos au sol avec mon talon sur le torse, il avait ri de l'ordre que je lui avais donné. C'était exquis de le voir s'exécuter de la sorte et ne pas demander son dû. Finalement je le fis mien, empalant mon corps sur le sien, griffant et mordant sa peau à volonté et le laissant faire de ma poitrine son parc d'attraction. Mes seins pointent de plaisir tandis que la chair de poule de ma peau exprimait les frissons que mes gémissements faisaient ressentir. Continuant de jouer avec Sirius, je le fis se rapprocher de moi jusqu'à ce que je lâche ses lèvres en un extase qui ne s'exprime pas qu'avec mes gémissements chantant, mais aussi avec la couleur rosée de mes cheveux. Ce jeu continua ainsi plusieurs fois, stoppant les coups de hanches, lui refusant sa propre jouissance. Le jeu ne faisait que de commencer après tout! Toujours en position assise, je vins mordiller sa nuque pour y laisser une belle morsure d'appartenance, profitant de l'occasion pour le repousser doucement à terre. Une main au sol, je viens danser sur ses hanches en divers mouvements, une danse parfois rapide, parfois lente. Je m'amusais à le faire grogner de plaisir, refusant toujours de lui offrir cette jouissance qu'il aurait pu avoir de longues minutes plus tôt.
Le jeu continua de la sorte longtemps alors je continuais de dévorer sa peau et de la marquer de mon passage. Finalement je fis glisser mon index sur les lèvres de Sirius, lui faisant sucer avant de le glisser entre mes cuisses. Me masturbant, je repris les coups de hanches pour le faire jouir en même temps que moi. J'étais suffisamment sensible pour savoir lorsque j'arrivais à la jouissance de mon partenaire pour lui offrir cette apothéose, cette sensation inoubliable, addictive et surtout … plus que plaisante qu'était de jouir ensemble. Mes yeux dorés plantés dans les siens, je laissais cette jouissance suprême s'exprimer à travers les cheveux fushia qui à présent, frôlait son torse en même temps que mes mouvements de hanches plus que maîtrisées.
Ce tour. Il allait en fantasmer durant un moment. C'était une promesse invisible que je gravais dans sa peau et son esprit.

Cette transe qui me prenait et semblait avoir emporté Sirius avec, continuait de plus belle. A genoux sur lui, mes hanches dansaient sur les siennes à la recherche de l'extase. Nos lèvres s'entrelacaient, se dévorant mutuellement alors que je m'appliquais a faire ce que j'aimais le plus : donner du plaisir à mon partenaire. Et tandis que je glissais un doigt entre mes cuisses pour lui offrir le clou du spectacle, le brun partait à l'aventure sur ma peau, allant à la conquête de mes formes.
Ce jeu dura longuement, moi qui aimait toujours faire traîner les choses ne fit aucunement exception avec le Black. Un marché était un marché et ma promesse de lui donner des courbatures se devait de se réaliser. C'était donc consciencieusement que j'usais de son membre tel mon jouet sexuel, répondant pas uniquement à mes envies mais aussi aux siennes. Il y avait là un malin plaisir toxique de vouloir le rendre accro et de pouvoir lui refuser une suite. N'avait-il pas promis de disparaitre à la fin des hostilités ? Alors je continuais de jouer, encore et encore jusqu'à ce que je le fasse partir entre mes cuisses. Une fois chose faite, je lui donna quelques coups de bassins supplémentaires pour le faire grogner encore de plaisir, sachant parfaitement que le membre masculin était particulièrement sensible une fois qu'il s'était déversé. J'aurais pu l'excite et le faire repartir de la sorte, mais je ne le fis pas. C'était l'avantage des jeunes étalons. Ils bandaient à une vitesse folle et en redemandaient toujours. Les fruits mûrs eux, avaient l'expérience mais à partir d'un certain âge, ils ne pouvaient toujours répondre à la demande et bander sur demande.

À qualifourchon sur Sirius, une main à côté de la tête de celui-ci, je vins lécher mon doigt encore humide, ne l'ayant toujours pas libéré de mon emprise. Il était toujours au chaud entre mes cuisses tandis que mes yeux dorés se baignaient dans les siens. Je ne comprenais pas trop pourquoi ou comment, mais je pouvais sentir mon cœur s'emballer et la chaleur typique de ma propre envie se rallumer entre mes cuisses. Il finit par ouvrir la bouche une première fois et s'empourprer. Le Gryffondor ne s'attendait clairement pas à ça, s'imaginant sûrement que je serais ennuyeuse et docile. Lui aussi, était tombé dans le piège que j'avais tendu au monde entier en jouant à la si parfaite petite sang pur !

De nouveau il s'embrouilla et fini par formuler une demande, plutôt, une autorisation. Je souleva un sourcil alors que la couleur fushia de mes cheveux commençaient à s'évaporer pour de nouveau laisser place au blond couleur des blé qui m'était plus naturel. Sa demande ne me surprenait pas. Chassez le naturel et il revenait au galop ! «Je peux être bien des choses et jouer bien des rôles. Mais je ne serais jamais ta maîtresse.» Non. Il ne pouvait pas. Je fini par le libérer de mon emprise et me releva. La Salle sur demande fit apparaître une grande baignoire à pieds pleine de mousse tandis que je tournais le dos au Gryffondor pour ramasser ma baguette dans mon sac et en user pour me transformer de nouveau en la parfaite petite sang pur, attachant mes longs cheveux en une queue de cheval haute parfaitement étirée. «Ainsi fini ma partie du contrat.» Annonçais je le plus simplement du monde. Il allait être frustré et je le savais.

Tentant de se montrer convaincant pour me faire accepter sa demande, Sirius n’eut en retour qu’un sourire en coin clairement dédaigneux. Il voulait que le tour continue et m’offrir en retour ses connaissances en la matière de gente féminine. Une proposition que j’avais sciemment refusée en annonçant à celui-ci que je ne serais jamais rien pour celui-ci. Ni maîtresse. Ni petite amie, encore moins un plan cul régulier, et ce, quand bien même le voir plier à mes désirs était un délice sans nom.
Je finis par me relever, séparant nos deux corps encore uni et ce malgré la jouissance que nous avions connus quelques minutes plus tôt. Et tandis que j’attache mes cheveux en une longue queue de cheval, laissant ma chevelure blonde tomber avec élégance dans mon dos, j’us un petit rire amusé. Mon rire enfantin et joueur. Un rire bien trop joyeux pour une personne tel que moi, froide, hautaine et sarcastique. Moi, l’amie de Severus Rogue. Moi, la sang-pur parfaite. Moi, la fiancée de son cadet. « Qu’en sais-tu de ce qui me plairait ? » Demandais-je alors en entrant doucement dans la baignoire clairement trop petite pour deux. J’avais besoin de me laver, ne désirant nullement porter son odeur sur mon corps. Ce serait plus que suspect si je me promenais dans les couloirs avec le parfum de Sirius sur mes vêtements et sur mon corps. Fermant les yeux dans l’eau bien chaude au parfum de lavande, je sortis mes cheveux de la baignoire pour ne pas les mouiller, ne regardant pas le Gryffondor qui se rhabillait et me proposait une cigarette. Je fis une moue dédaigneuse et dégoutée. Ce n’était clairement pas le genre de choses que j’appréciais. Je préférais largement me droguée aux feuilles de tentaculas ou me faire une ligne de poudre de lutin. « Tu devrais rejoindre tes amis. Ils vont te chercher. Laisse moi. » Ordonnais-je froidement, en sortant un pied d l’eau avant de le reglisser dedans.